Aïe !

Publié le par la Fée Violine

minigolf

 

Bonjour, cher lecteur,

 

Comme le temps passe ! Déjà plus d'un mois depuis ma dernière chronique, je vous ai peu oublié, on dirait.

La dernière fois, je décrivais de douces pensées d'automne. Aujourd'hui, avec ce titre, vous vous doutez que ce sera moins serein !

 

Urgences

Aïe ! Fin octobre, un des derniers jours des vacances de Toussaint, une gentille dame (que je salue au passage, car elle m'a dit qu'elle lisait mes chroniques, ce qui m'a fait grand plaisir ) m'a signalé que ses petits-enfants avaient envoyé une balle de golf dans un fourré, à côté du 12ème trou du minigolf.

Donc après leur départ, je suis entrée bravement dans ledit fourré, pour essayer de récupérer la balle, vu que nous n'en avons pas de trop, à cause des fourrés justement. J'ai enlevé beaucoup de branches mortes de genévriers, mais je n'ai pas trouvé la balle, qui doit être engloutie dans les profondeurs de la mousse.

Par contre, j'ai trouvé des ennuis : sans prévenir, une branche très fine et très souple d'un arbuste a giclé et m'a cinglé un oeil. Aïe ! J'ai mis de l'eau pour rafraîchir la blessure, j'ai attendu vainement que ça passe, mais j'ai fini par me décider à aller aux urgences, à minuit et demi (petite lésion de la cornée), puis j'ai dû réveiller le pharmacien de garde et lui acheter un tas de choses dont finalement la plus grande partie n'a pas servi. Une semaine d'antibiotique quand même => complètement à plat => pas pu faire les nombreuses choses prévues pour le week-end de la Toussaint...

 

Autre "aïe" concernant la santé : notre fils cadet a depuis deux mois un genou en marmelade (match de foot) et il en a encore pour plusieurs mois à clopiner sur ses béquilles...

 

De la Fleur à la Feuille

Après 8 ans de bons et loyaux services, l'intrépide petite Fleurette, dont j'ai déjà chanté les exploits sur ce blog, a rendu l'âme, ou du moins elle est à la casse. Il faut dire qu'à part le moteur (increvable chez les Peugeot, paraît-il) et les phares (dont quelques-uns changés récemment à cause de ma légendaire douceur dans les manoeuvres . J'ai prévenu les gens de la casse qu'ils pourraient les revendre une deuxième fois !), elle tombait en morceaux de partout. Elle a bien vécu !

Maintenant, pour assurer sa nouvelle voiture, il faut fournir l'attestation de destruction de l'ancienne (je ne parle pas des voitures normales, qui marchent encore et qu'on peut revendre. Je ne me suis jamais trouvée dans cette situation). C'est pour éviter que les gens gardent chez eux des épaves qui polluent. À Utopix, comme la place ne manque pas, des amis nous en ont laissé quelques-unes. Jo y puise des morceaux qui peuvent servir ou y stocke le bois de chauffage, mais je me passerais de leur présence, de peur que des gens aillent s'y blesser... La plus utile est Médor, une de mes anciennes voitures, recyclée en poulailler !

Médor poulailler

 

 

Bref, adieu à Fleurette, et bienvenue à la petite nouvelle, Feuillette de Belle-Garde !

De Belle-Garde, parce que nous l'avons achetée dans un patelin nommé Bellegarde (je préfère l'écrire en deux mots, pour suggérer la protection du Ciel).

Et Feuillette, pour plusieurs raisons.

D'abord nous devions aller la chercher le 16 octobre, jour de la sainte Edwige. Mais ce nom ne me convenait pas, pour moi Edwige c'est une cousine de mon père, pas une voiture. Mais j'ai pensé à Edwige Feuillère, célèbre actrice née à Vesoul comme notre petite-fille.

De plus, j'aime par-dessus tout feuilleter des livres (d'ailleurs mon site perso s'appelle Pages feuilletées http://pagesfeuilletees.free.fr ) et j'aime aussi beaucoup les gâteaux, pas forcément en pâte feuilletée.

Et de plus, la voiture est verte.

Et en plus, après Fleurette, je restais dans le végétal.

En fait, nous n'y sommes allés que le lendemain, 17 octobre : saint Baudoin (c'est pas un nom de voiture) et sainte Soline (c'est le nom de notre fille ! Je n'allais pas donner son nom à une voiture !). Bref, elle s'appelle Feuillette.

Je l'ai immédiatement couverte d'autocollants lozériens, pour qu'elle s'acclimate. La voilà bien campagnarde, pleine de boue et avec déjà quelques petits trucs cassés, la pauvre, après avoir été bichonnée par quelqu'un de bien soigneux... La vie est dure sur le causse !

 

Désaccords virtuels

Par ailleurs, il y a quelques mois, notre site internet a cessé, Dieu sait pourquoi, d'apparaître sur google. Il a fini par y revenir (nous ne savons pas non plus pourquoi). Mais notre fils aîné, qui gère ce site (merci à lui !), a découvert récemment que la messagerie du site était restée bloquée pendant tout ce temps. Aussi je fais des excuses, un peu tardives, aux gens qui ont essayé vainement de nous écrire pour avoir des renseignements. Notre fils a réussi à débloquer ça aussi, je crois.

 

Et hier soir, j'ai eu l'idée de regarder le site Trip Advisor, où les gens peuvent écrire leurs appréciations sur les lieux touristiques. Sur nous, il y a 8 commentaires, dont 1 qui s'est trompé de page, et 2 négatifs (ça change des compliments que les gens écrivent à longueur de saison dans le Livre d'or !).

 

Avis écrit le 25 août 2014

Comment les services d'état , si prompts à tout réglementer, ont-ils pu autoriser la construction de ce "machin" qui participe activement à défigurer ce coin de causses? C'est une ignominie qu'il faudrait raser au plus vite!

 

Eh bien oui, l'architecte de la DDE nous a donné avec enthousiasme le permis de construire, en 1978.

Quant à défigurer activement le causse !? On ne voit la maison que quand on est à côté, et elle ressemble aux milliards de tas de pierres qui sont sur le causse. Si une construction est intégrée à son environnement, c'est bien la nôtre. Mais certes, cette personne a le droit de ne pas avoir les mêmes goûts ! Il devrait pourtant se demander pourquoi des gens viennent par milliers nous voir, pourquoi des télés viennent de Londres, de Montréal ou de Paris pour nous filmer, pourquoi nous sommes mentionnés dans des livres...

 

Avis écrit le 20 juillet 2014

bonjour
nous sommes aller visiter le site d utopix qui était pourtant répertorié auprès de l office du tourisme de Lozere comme incontournable

Apres avoir fait 2 heures de route,nous avons trouvé un accueil glacial ,aucune explication sur le concept d utopix, nous étions livrés à nous même, aucun échange,aucune envie de partager sa vision utopique de son art..Ce qui est le plus frustrant c est que nous étions seuls sur ce site....

certes le lieu est original mais nous avions l impression de déranger, nous le déconseillons fortement .il y a énormément de belles choses à visiter en lozere mais si vous voulais engraisser un ancien bab blasé par la vie, libre à vous de choisir

Visité en juillet 2014

 

Là par contre je trouve que c'est dommage...

C'est vrai, Jo n'aime pas parler. Parler d'art ne l'intéresse pas, il aime mieux faire des choses que d'en parler. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir ce blog : il l'a créé, il y a mis des photos... mais il n'y a pas mis de textes !

Ce n'est pas de la froideur ni du mépris. Il pense que les gens sont assez grands pour se débrouiller sans explications, car lui fonctionne ainsi.

Le mot "engraisser" m'a fait sourire. Ça fait 40 ans que j'essaie, et il est toujours aussi maigre !

L'imaginer en "ancien bab blasé par la vie" est une erreur. C'est juste un artiste passionné, qui a passé sa vie à réaliser ses projets, pas du tout blasé, non!

C'est pourquoi c'est plutôt moi qui accueille les visiteurs, dans la maison. Je réponds à leurs questions, je leur signale les choses qu'ils risquent de ne pas voir, je parle avec ceux qui ont envie de parler, je laisse tranquilles ceux qui veulent juste regarder.

Ces personnes ont dû venir un jour où je n'étais pas là, il m'arrive de m'absenter.

Ou alors, si j'étais là, il a dû y avoir un malentendu. Je dois avouer qu'il m'arrive de rabrouer certains visiteurs, ceux qui par exemple ouvrent la porte des toilettes pour voir comment c'est, ce qui m'énerve !   (en même temps, je comprends leur curiosité). Et même si je ne dis rien, ça m'enlève l'envie de leur parler et là c'est sûr qu'on peut trouver que c'est un accueil glacial...

Enfin je ne sais pas ce qui s'est passé pour ces personnes, je le regrette.

 

Aïe aïe aïe ! Je n'ai pas de conclusion fine et spirituelle pour cette chronique. Décidément...

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