Comment avoir une vie passionnante

Publié le par la Fée Violine

Pour avoir une vie passionnante, cher lecteur, je connais un moyen simple et infaillible : épouser un artiste génial qui décide de construire une maison ronde en Lozère.

Mais évidemment, tout le monde ne peut pas vivre à Utopix.

 

Cependant, comme je suis sympa, je vais vous partager quelques conseils pratiques pour donner du piment à votre existence, au cas où elle en manque.

 

Déjà, je vous ai raconté comment, avec l'aide de ma petite Fleurette, je me fourre dans des chemins inextricables pour voir ce qui va se passer.

Mais on ne peut pas faire ça tous les jours, ça finirait par coûter cher en pneus, et puis il ne faut pas abuser de la bonne volonté des voisins, ou du moins il ne faut pas embêter toujours les mêmes. Encore que selon un principe shadok, "il faut taper toujours sur les mêmes, car ça fait moins de mécontents", c'est un point de vue qui se défend.

 

Bref, aujourd'hui je vais vous parler de peinture.

 

Pas la peinture artistique comme celle de mon cher et tendre

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mais la peinture bête et utilitaire, celle que je pratique avec délices.

Portes, fenêtres, volets, sculptures, meubles, portails, pancartes, objets divers et variés, situés dedans (donc poussiéreux) ou dehors (donc rouillés), il y a toujours quelque chose à repeindre.

 

Jo a toujours dans ses affaires des pots de peinture de diverses couleurs, mais surtout, j'en trouve à la déchetterie.

Porter de pleines voitures de cochonneries à la déchetterie est un plaisir dont je ne me lasse pas. Il y a encore de quoi faire, car Jo accumule des montagnes de trucs, qui lui servent de matière première pour ses sculptures. Mais au bout de quelques années sous la pluie et le soleil, bien des choses deviennent inutilisables. Heureusement, car ça donne l'occasion de s'en débarrasser, et il en reste encore bien assez.

Mais le plus amusant à la déchetterie, c'est le coin des choses récupérables, notamment des pots de peinture qui souvent sont encore à moitié pleins.

 

Après, il reste à décider quel usage en faire, et à se mettre au boulot.

Le jeu consiste à s'habiller de blanc quand on peint en noir ou en vert; et inversement.

Bien sûr on peut tricher en remplaçant ses beaux habits par un vieux pantalon et une longue blouse, mais c'est pas drôle.

Je dois dire que généralement, je peins avec ma jupe la plus neuve, de préférence longue, large et légère (surtout quand il fait du vent).

Je ne suis peut-être pas raisonnable de procéder ainsi, mais ma mère dit qu'elle a toujours fait pareil, et sa propre mère aussi. Donc si c'est une tradition familiale, je dois la respecter!


Il arrive que la belle jupe (noire) n'attrape pas de taches (gris pâle), mais si on veut corser le jeu, on peut continuer à peindre jusqu'à ce que tache s'ensuive. Mais après tout, ce n'est pas obligatoire.

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Bien sûr, c'est encore plus sportif si vous peignez un objet perché en hauteur, en tenant le pot de peinture d'une main, le pinceau de l'autre. Le pot étant ouvert par le fond, à l'ouvre-boîte (car le dessus du pot a séché), donc se renversant facilement.

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Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai encore des choses à peindre, j'y retourne!

 

Bonne journée, cher lecteur !

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