Petites nouvelles du jour

Cher lecteur,

Je sais bien que mes articles sur les poissons rouges ou les fenêtres vous passionnent…

Mais peut-être préféreriez-vous quelques informations plus actuelles, pour changer !

Eh bien, en ce moment il fait beau, ici comme ailleurs, et il y a plein de touristes.

Ce soir, les derniers sont partis à 9 heures, après le coucher du soleil. On ne voyait plus rien, mais ils semblaient satisfaits !

Les poissons rouges et leurs petits (que je n’ai pas encore réussi à compter, car ils bougent tout le temps) vont bien, merci.

Notre chien, Toutou (un nom original), qui a seize mois (facile de savoir son âge puisqu’il est né le même jour que notre petit-fils), a depuis quelque temps une camarade de jeu nommée Lili, une minuscule et mignonne petite chienne qui séjourne à Utopix avec son maître.

D’autres amis sont arrivés pour quelques jours.

Tout ce monde bricole avec nous, ce qui est une excellente chose car les objets ont tendance à se casser, surtout lorsqu’ils vivent dehors toute l’année.

Aujourd’hui Utopix était une ruche laborieuse.

Tatiana a balayé le minigolf et le parcours de billes.

Hervé et Vivien ont réparé la table tournante qui est au milieu du salon des brouettes. Je dis « table tournante » faute de meilleur terme : elle ne sert pas, évidemment, à évoquer les esprits, mais à envoyer les plats aux personnes d’en face sans avoir besoin de se lever. C’est très pratique.

Mais ce plateau tournant était toujours bancal, car des enfants s’amusaient à monter dessus, croyant sans doute que c’était un manège ; à Utopix, le mode d’emploi des jeux n’est pas toujours évident, et les gens inventent leurs propres règles. Pourquoi pas !

Mais maintenant que les bricoleurs ont soudé un tas de trucs bien solides (ne comptez pas sur moi pour vous donner des termes techniques précis), la table va fonctionner normalement. Alléluia !

Ce sera plus clair avec une photo :

Pendant ce temps, Bernard, Ève et moi nous avons poncé, poncé, poncé pendant des heures la porte d’entrée, dont le vernis écaillé faisait peine à voir depuis de nombreuses années.

J’y ai passé de l’huile protectrice dont j’ai retrouvé un fond de bidon dans un coin, il n’en restait pas assez pour toute la porte mais c’est déjà mieux qu’avant. Bref, une fois la lasure posée, ce sera très chouette.

Notre voisine Isabelle m’a apporté un chapitre de son roman à corriger, une histoire complètement loufoque. Nous ne sommes pas les seuls originaux à vivre sur le causse !

Un gars a téléphoné du Grau-du-Roi, dans l’Hérault. Il voulait venir, mais il a été très déçu quand je lui ai appris que nous étions en Lozère et non près de sa plage.

Une dame devait venir passer une nuit dans le champignon, mais elle a prévenu que finalement elle viendra plus tard, avec sa petite-fille qui veut venir aussi dormir dans le champignon. C’est sûr que dans la vie courante, on n’a pas souvent l’occasion de jouer aux Schtroumpfs !

Un jeune nous a dit qu’il va bientôt commencer à se construire, lui aussi, une maison genre troglodyte, creusée dans la terre. Peut-être qu’il la fera visiter dans l’avenir ! Il était accompagné d’une jeune fille, à qui je n’ai pas osé demander si elle était décidée à le suivre dans cette aventure, de même que moi, quand j’avais 24 ans, j’ai suivi sans hésiter mon aventurier génial !

Voilà pour aujourd’hui, cher lecteur. Bonne nuit !